Italie : Fête de la République
2 juin, Fête de la République... une pluie de billets, aujourd'hui pour fêter l'évènement...

Atmosphère, atmosphère... Colisée, Campidoglio... On y voit mieux de plus près et de plus haut... et en plus vous avez aussi droit à des images d'archives...
Et vive la république !

Tous les Chemins Mènent à Rome
Atmosphère, atmosphère... Colisée, Campidoglio... On y voit mieux de plus près et de plus haut... et en plus vous avez aussi droit à des images d'archives...
Et vive la république !
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Commentaires
Très intêressant la fin de la video avec cette rétrospective sur la naissance de la République Italienne. Amusant de voir que dans un souci de réconciliation nationale, le mot fascisme n'est pas prononcé dans l'évocation de deux clans pendant la guerre !
J'ai été présente à Rome un 2 juin sans savoir que c'était la fête nationale.
Ce qui m'a frappé c'était de voir à quel point le peuple romain, ce jour-là, exprimait son sentiment d'appartenance, grâce a la musique.
Il y avait des orchestres et des concerts dans tous les coins de la ville.
Deux m'ont particulièrement frappé.
Le premier, piazza San Lorenzo in Lucina, était donné par l'orchestre des conducteurs de bus de l'ATAC. Ils étaient en uniforme et jouaient des airs de Verdi que la foule reprennait en choeur.
Le second, j'y repense souvent.
Il tramonte... scalinata della piazza di Spagna...
Tout le monde assis sur les marches, mais une ambiance qui différait de celle des autres soirs. La moyenne d'age nettement plus élévée et l'on y entendait parler qu'italien.
J'étais installée à côté d'un vieil homme d'une belle prestance.
Il m'a demandé si je connaissais le programme du concert. Je lui ai répondu, nous avons échangé quelques phrases mais très vite mon italien m'a trahie.
J'étais française ?! Il m'avait crue italienne.
J'étais extrêmement flattée d'avoir fait illusion !
Nous avons continué ainsi toute la soirée, commentant les morceaux, essentiellement du Verdi dont l'incontournable Nabucco, là aussi repris en choeur avec une conviction telle que l'on pouvait croire qu'il s'agissait de l'hymne national.
Le concert s'est achevé, et nous avions du mal à briser le charme de cette rencontre éphémère.
La foule s'est dispersée.
Nous avons évoqué le plaisir d'avoir partagé cette soirée et notre amour commun de la musique.
Une poignée de mains, un échange de sourires un peu teintés de mélancolie.
Je l'ai regardé partir, frappée par cette élégance des italiens d'un autre age.
Et je suis rentrée chez moi à pied... en chantant Nabucco dans les rues désertes.