Le Cavaliere Désarçonné [Italie]
Le Cavaliere désarçonné... pour le moins. Aux lendemains des résultats des référendums italiens sur le retour au nucléaire, la privatisation de l'eau et l'immunité pénale du Cavaliere, rejetés en bloc par les Italiens, Berlusconi, miné par ses scandales sexuels à répétition, finit comme il a commencé. Heureusement, une autre Italie existe. C'est ce soir sur France 5, dans Le Monde en Marche.
Italie - Référendums
Les italiens ont voté clairement contre le retour au nucléaire, contre la privatisation de l'eau et contre l'immunité pénale pour Silvio Berlusconi.
Quelles sont les conséquences pour le Cavaliere ?
Vidéo - Italie - Référendums - Quelles conséquences pour Berlusconi ?
La Nouvelle Italie
"Magazine de décryptage de l’actualité étrangère, «Le Monde en marche» a pour ambition de traiter les complexités politiques et sociales de manière originale.
Présenté par Hervé Chabalier qui n’hésite pas à se mettre en scène, ce numéro consacré à l’Italie a le mérite de dépasser les clichés et d’en finir avec l’image d’un pays totalement anesthésié par un Silvio Berlusconi en bout de course.
Du cinéaste Nanni Moretti au jeune maire de Florence en passant par la syndicaliste Susanna Camusso , le journaliste Gad Lerner ou l’économiste Tito Boeri, sans oublier des étudiants, des hommes d’Eglise ou des profs donnant bénévolement des cours aux immigrés, Chabalier et son équipe ont trouvé les bons interlocuteurs.
A travers leurs analyses et leurs témoignages, c’est une autre Italie qui apparaît : celle d’un pays attaché à certaines valeurs, habituée à résister, témoignant d’une solidarité envers les plus faibles et les immigrés. Loin des soirées de débauche «Bunga Bunga» et des délires xénophobes de certains politiciens.
Le mérite de ce reportage, c’est aussi de ne pas minimiser les faiblesses historiques de ce pays et l’impact du pouvoir berlusconien sur lesmœurs. Comme le rappelle NanniMoretti : «Berlusconi ne vient pas de la planète Mars! L’Italie, c’est aussi cela. Il a profité d’un terrain fertile dans un pays déjà allergique aux règles».
RAS-LE-BOL GRANDISSANT
Dans un centre commercial de la banlieue milanaise, la caméra filme un concours sordide au cours duquel de jeunes et jolies filles se trémoussent, espérant décrocher un job de potiche à la télé.
«C’est un travail pas fatiguant, bien payé, et qui t’apporte la célébrité!» lance l’une de ces beautés sous l’œil approbateur de ses parents. L’impact de la télévision sur la société italienne est énorme, et Berlusconi, homme de médias avant tout, l’a parfaitement compris.
Mais aujourd’hui, les jeunes Italiens, victimes d’une précarité encore plus violente que celle que connaissent les jeunes Français, se tournent vers d’autres sources d’information et défilent de manière festive derrière la bannière de SanPrecario en se moquant de ce pouvoir qui les ignore.
Si les jeunes n’en peuvent plus de cette Italie berlusconienne (deux diplômés de l’enseignement supérieur sur trois quittent le pays pour trouver du travail à l’étranger), de plus en plus de femmes disent aussi basta à ce pouvoir qui donne de la femme une image souvent dégradante. Et de plus en plus d’hommes d’église s’indignent des débordements verbaux de Berlusconi. Le début de la fin? En Italie, rien n’est jamais certain..." Le Monde TV
Cliquez sur ce lien à partir du 20 juin et pendant les 7 jours qui suivent sa diffusion : Le Cavaliere Désarçonné
Vos Chemins Mènent à Rome
Italie - Référendums
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La Nouvelle Italie
Le Monde en marche – Italie : Le Cavaliere désarçonné - France5
Aujourd’hui, Italie rime avec Berlusconi ! Le président du Conseil demeure, en apparence du moins, très populaire. Hervé Chabalier et son équipe enquêtent sur l’envers du décor. Diffusion : dimanche 19 juin à 20.35
Aujourd’hui, Italie rime avec Berlusconi ! Le président du Conseil demeure, en apparence du moins, très populaire. Hervé Chabalier et son équipe enquêtent sur l’envers du décor. Diffusion : dimanche 19 juin à 20.35
"Magazine de décryptage de l’actualité étrangère, «Le Monde en marche» a pour ambition de traiter les complexités politiques et sociales de manière originale.
Présenté par Hervé Chabalier qui n’hésite pas à se mettre en scène, ce numéro consacré à l’Italie a le mérite de dépasser les clichés et d’en finir avec l’image d’un pays totalement anesthésié par un Silvio Berlusconi en bout de course.
Du cinéaste Nanni Moretti au jeune maire de Florence en passant par la syndicaliste Susanna Camusso , le journaliste Gad Lerner ou l’économiste Tito Boeri, sans oublier des étudiants, des hommes d’Eglise ou des profs donnant bénévolement des cours aux immigrés, Chabalier et son équipe ont trouvé les bons interlocuteurs.
A travers leurs analyses et leurs témoignages, c’est une autre Italie qui apparaît : celle d’un pays attaché à certaines valeurs, habituée à résister, témoignant d’une solidarité envers les plus faibles et les immigrés. Loin des soirées de débauche «Bunga Bunga» et des délires xénophobes de certains politiciens.
Le mérite de ce reportage, c’est aussi de ne pas minimiser les faiblesses historiques de ce pays et l’impact du pouvoir berlusconien sur lesmœurs. Comme le rappelle NanniMoretti : «Berlusconi ne vient pas de la planète Mars! L’Italie, c’est aussi cela. Il a profité d’un terrain fertile dans un pays déjà allergique aux règles».
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Dans un centre commercial de la banlieue milanaise, la caméra filme un concours sordide au cours duquel de jeunes et jolies filles se trémoussent, espérant décrocher un job de potiche à la télé.
«C’est un travail pas fatiguant, bien payé, et qui t’apporte la célébrité!» lance l’une de ces beautés sous l’œil approbateur de ses parents. L’impact de la télévision sur la société italienne est énorme, et Berlusconi, homme de médias avant tout, l’a parfaitement compris.
Mais aujourd’hui, les jeunes Italiens, victimes d’une précarité encore plus violente que celle que connaissent les jeunes Français, se tournent vers d’autres sources d’information et défilent de manière festive derrière la bannière de SanPrecario en se moquant de ce pouvoir qui les ignore.
Si les jeunes n’en peuvent plus de cette Italie berlusconienne (deux diplômés de l’enseignement supérieur sur trois quittent le pays pour trouver du travail à l’étranger), de plus en plus de femmes disent aussi basta à ce pouvoir qui donne de la femme une image souvent dégradante. Et de plus en plus d’hommes d’église s’indignent des débordements verbaux de Berlusconi. Le début de la fin? En Italie, rien n’est jamais certain..." Le Monde TV
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